Chez Lineas, il coordonne les opérateurs sur le terrain, suit les trains en temps réel et règle tout l'admin.
Christopher Bethume est coordinateur logistique (à ne pas confondre avec un
real time planner ) chez Lineas. Sa mission : coordonner le transport en train de biens et marchandises depuis la gare de Châtelet. Un job qui va comme un gant à cet ancien technicien automobile accro à l’adrénaline. Voici son parcours.
« En tant que société de fret ferroviaire, nous travaillons pour divers clients », explique Christopher. « Nous mettons des wagons à leur disposition, qu’ils chargent de marchandises. Ensuite, nous rassemblons les wagons de différents clients pour les acheminer à destination, que ce soit en Belgique ou à l’international. »
Le rôle de Christopher dans tout cela ? « En tant que coordinateur logistique, je suis en contact permanent avec les clients, je veille à ce que les trains partent à l’heure et je briefe les techniciens sur le terrain sur les opérations à effectuer. En bref, je veille à ce que le transport se passe de manière optimale à tous les niveaux. »
« Il y a de multiples contrôles à effectuer : les wagons sont-ils bien chargés, les matériaux et marchandises correspondent-ils bien à ce qui a été spécifié par le client ? Est-ce que tout est conforme aux réglementations en vigueur, la documentation est-elle en ordre ? Tout cela est vérifié à l’aide de la ‘lettre de voiture’ émise par les clients. »
De technicien automobile à coordinateur dans le ferroviaire
Christopher a démarré dans un métier tout à fait différent : technicien automobile dans un centre de contrôle technique. Alors comment s’est passé ce virage majeur dans sa carrière ? « Un de mes collègues était passionné depuis toujours par les chemins de fer. Un jour, il a rejoint Lineas. Quand il m’a parlé de ses expériences et des différentes perspectives de carrière, ça m’a beaucoup intéressé. »
En 2018, Christopher postule à son tour une fonction de technicien opérateur ferroviaire chez Lineas. Mais suite aux entretiens d’embauche, on lui propose d’emblée un poste de coordinateur, donc de responsable d’une équipe d’opérateurs ferroviaires.
La formation est assez poussée : d’abord deux mois de formation d’opérateur ferroviaire ensuite deux mois de formation spécifique pour devenir coordinateur logistique, et enfin une formation encore plus spécifique en gare. Car comme le précise Christopher : « Les différents coordinateurs logistiques ne sont pas interchangeables. Chaque gare a ses spécificités, et il faut du temps pour toutes les connaître et les maîtriser. Pour ma part, j’ai démarré à la gare de La Louvière, et depuis 2019, je suis à la gare de Châtelet. C’est un poste plein de défis, mais j’adore ça ! »
Compétences-clés : l’organisation & le relationnel
D’après Christopher, pour être un bon coordinateur logistique, il faut avant tout posséder un excellent sens de l’organisation. Être à la fois capable d’anticiper et prêt à gérer tout imprévu.
« Dans ce métier, il y a tous les jours une alternance de moments de rush et de moments plus tranquilles », explique-t-il. « Nous travaillons en shifts. Dans mon shift de 6h-14h, par exemple, les moments ‘explosifs’, ce sont les départs et les retours. Le matin à 6h, au moment des départs, il faut dispatcher tout le monde ; et à partir de 12h30, il faut gérer les retours. La clé, c’est d’anticiper un maximum. Un exemple ? Tu n’as que 3 voies disponibles, mais tu sais que 5 trains vont arriver. Tous ces trains ont différents métrages et charges. À toi de gérer comment tu vas les disposer. »
Un autre aspect primordial : le relationnel. « Je suis amené à discuter avec des personnes de profils différents tout au long de la journée. Il faut savoir s’adapter à ces différents interlocuteurs, du technicien de voie au responsable d’une société en passant par le gestionnaire du réseau, Infrabel. En plus, toutes ces personnes ont des demandes et des intérêts différents. Avec l’expérience, on apprend à concilier tout cela. »
Un job anti-routine ? Vous êtes au bon endroit !
Un poste de coordinateur logistique implique forcément des prises de décision constantes. Et la plupart du temps, on les prend en toute autonomie : « Notre superviseur peut aider à trancher certains dilemmes, mais 90 % du temps on se débrouille seul. Il faut donc être assez résistant au stress, y compris en situation de crise, comme un déraillement par exemple. »
« Personnellement, je ne stresse pas vite. Au contraire, j’ai besoin d’action au quotidien. Et justement, dans mon poste à Châtelet, il y a peu de routine. Les journées sont très excitantes pour quelqu’un comme moi qui adore résoudre des problèmes. Je suis perfectionniste et j’aime relever des défis. Alors quand la journée est terminée et que j’ai contribué à mener à bien tous les transports du jour, ça me procure une immense satisfaction. »
Mission : réduire les émissions de CO2
En outre, Christopher est fier de la mission poursuivie par Lineas : « Nous visons à remplacer un maximum de camions sur les routes par du transport ferroviaire. Le fret ferroviaire est un mode de transport beaucoup plus écologique et c’est un argument qui compte de plus en plus dans le secteur du transport. Notre secteur est en pleine expansion. »
Bien sûr, la rentabilité reste une condition importante. « C’est pourquoi nous devons optimiser un maximum les transports », poursuit Christopher. « Plus nous serons efficaces, plus nous parviendrons à convaincre des entreprises de passer au transport ferroviaire. Avec un impact immédiat sur les émissions de CO2 à la clé. »
Le parcours de Christophe vous parle ? Et vous aussi, vous êtes à la recherche d’un job varié dans un secteur en pleine expansion ? Alors une fonction de coordinateur logistique pourrait être le job de vos rêves. Découvrez vite nos formations et partez de la bonne voie pour booster votre carrière.